Pages

lundi 13 novembre 2006

Dans la foule

Ca commence bien. L’idée est bonne, les personnages, vrais, attachants. L’action se mets en place, la fin, on la connaît (http://fr.wikipedia.org/wiki/Drame_du_Heysel), alors on sait qu’on va subir, souffrir...

On s’attache quand même, c’est humain, pourtant et c’est fatal, on sent que certains portent en eux une mort proche et que leurs cadavres seront piétinés sous peu.

Pourtant arrivé au tiers du livre, la redondance s’installe et cela devient pénible à lire, comme une litanie qui n’en finie pas, dommage.

vendredi 27 octobre 2006

Houellebecq


J'ai conscience de ne pas être "in" en écrivant ces quelques lignes car il est de bon ton de dénigrer cet auteur.
Les plans médias, la brimade des critiques qui n'ont pas pu avoir le livre en avant première, la réussite annoncée, autant de faits qui ont cristallisé la critique réduisant Houellebecq à un simple provocateur.

Oubliez cela et lisez ce livre, et puis continuez à vivre. Mais ce sera plus dur...

mardi 22 août 2006

Mourir en Californie

Très bonne histoire, bien menée. Quand plusieurs trajectoires se croisent, des collisions sont inévitables.

La vérité et l’honneur au prix de la solitude définitive.

L’amour qui s’en va aussi sûrement que l’homme à la mer qui voit son embarcation s’éloigner pour disparaître à l’horizon.

Très bon.

mercredi 9 août 2006

Le Gang


Je ne me serai probablement pas laissé entraîner dans ce pavé si je n’avais eu quelques jours de totale inactivité devant moi.

Pas de regret, car ce fut de bons moments.

Pourtant un grand classique, vendu à plusieurs millions d’exemplaires et dont je n’avais jamais eu vent.

Tant de choses à voir, lire, entendre... et si peu de temps

mercredi 26 avril 2006

AMERICAN VERTIGO

C’est vrai que j’ai souvent critiqué BHL sans jamais l’avoir lu. Un comble me dirait vous... C’est vrai aussi que je sens bien que l’image que nous des US est biaisé.

A la sortie de ce livre, je me suis dit qu’il était possible que les planètes soient dans une position remarquable, et que cette situation ne se représenterait peut être plus avant longtemps. J’ai donc acheté l’ouvrage la fleur au fusil ; pensez bien, durant les interviews, j’entendais parler de road movie, de Jim Harrisson, Sharon Stone, John Kerry, des traces de Tocqueville, un programme alléchant.

J’ai avalé le premier tiers facilement le temps de dissiper la vitesse acquise. Durant le second, j’ai commencé à tiquer : la rencontre avec Kerry est édifiante, l’entretien avec Jim Harrison tient sur une page, tous ces gens qu’il a rencontré et dont les propos ne forment qu’un vague écho dans un verbiage insignifiant.

L’anecdote du flic (genre texas ranger) qui l’arrête parce qu’il pisse sur la voie public (en pleine cambrousse) et qu’il le laisse aller car l’énonciation de Tocqueville le met dans tous ses états : non faut quand même pas pousser.

Le commentaire des visite des bases militaires, et donc des chargés de communication, m’a finalement convaincu du manque total de crédibilité de cet ouvrage.

Mais le pire était à venir car le dernier tiers est super pénible à lire. Le plan est lourd : thèse (l'Amérique est géniale), antithèse (les américains : des tarés ?), synthèse (l'Amérique est géniale mais il y a des tarés). Certaines conclusions sur l’armée de terre par exemple sont à la limite du gag. Et puis ça devient pénible car lorsque l’on s'ennuie dans une voiture, on peut toujours regarder le paysage mais là, elle est arrêtée, et le monsieur devient intarissable.

Bref, on est pas prêt de m’y reprendre.