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dimanche 11 février 2007

Le Cri


Résumé (extrait du site le dilettante)
« On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve », a écrit un Grec ancien, très ancien. Pas plus qu’on ne croise deux fois les mêmes visages, reçoit les mêmes mercis, encaisse les mêmes pièces, semble nous dire le héros du Cri, péagiste en bordure de ce fleuve de tôle, de verre, qu’est une autoroute. Au guichet du monde, il les voit tous défiler, souriants, crispés, hurlant, rusés. Le héros s’ennuie avec sérénité, bercé « d’une douce monotonie ».

S’en viennent rompre la cadence, certains êtres, connus, charmants, et puis surtout, Le Cri. Ce tableau de Munch, volé en Norvège et qui échoue dans sa guérite. Et ce Cri, bouche distendue, malheur à qui l’entend : cri qui glace, qui fige. Un jour, Cri sous le bras, le narrateur part, seul, sans but, alors que l’humanité sombre sous l’assaut du « bruit », une fréquence fatale qui terrasse l’auditeur.

Se lit d’une traite, très épuré, étonnant puis finalement angoissant. Un bon petit moment.

PS : le cri de Munch est une de mes toiles préférées.

Mémoire d'une Geisha


Petit DVD d’un samedi soir cocooning. On se doute bien qu’il ne faut pas compter sur ce film pour avoir une reconstitution historique d’avant guerre. Ceci étant dit la photographie est superbe et laisse un parfum bien après l’extinction de l’écran.

Romanesque et romantique, ce film permets même d’arracher la petite larme en happy end. Que demander de plus ?