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vendredi 7 août 2009

Lorette Nobécourt : L'usure des jours

Du style (beaucoup), de la recherche... Les phrases sont souvent belles mais apprêtées. Le style pour le style, pas de trame romanesque (ou si peu), a t elle pensé que cela était antinomique ? Au final, malgré un empilement de citations dignes d'aphorismes, le ton est souvent geignard, on ne s'attache pas aux personnages.

Heureusement, pas plus de trois heures pour se roman qui se lit rapidement et qui nous livre tout de même quelques belles réflexions dont je vous livre quelques extraits :


"Il est impossible de vouloir la vie et de tenir la mort à distance. Absolument impossible."

"Nous ne voulons pas être seuls parce que nous ne voulons pas être libres. C'est si terrible d'être son propre maître avec sa propre loi. Et accrochés à nos contraintes comme à un misérable parapet, nous nous dérobons à cet océan de liberté que promet la solitude."

"Il est écrit dans le coran : "il y a deux sortes d'hommes, ceux qui subissent le destin, ceux qui subissent de le subir". On ne choisit pas les situations qui nous ont échues, mais l'altitude à partir de laquelle nous décidons de les vivre."

"Et qu'est ce donc que la mélacolie sinon cette âpre conscience de la beauté et de l'offense du monde ? Non pas une maladie : mais un lieu privilégié à l'esprit."

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