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mercredi 13 octobre 2010

citation

Galbraith : "The only function of economic forecasting is to make astrology look respectable"

dimanche 12 septembre 2010

« Un point bleu pâle »

« Un point bleu pâle » (« pale blue dot » en anglais) est le nom d'une photographie célèbre de la Terre prise par la sonde Voyager 1, et le titre d'un livre par Carl Sagan inspiré par cette photo.


La description de la photo par Sagan est la suivante « Regardez encore ce petit point. C'est ici. C'est notre foyer. C'est nous. Sur lui se trouve tous ceux que vous aimez, tous ceux que vous connaissez, tous ceux dont vous avez entendu parler, tous les humains qui ont existé et ont vécu leur vie. Toute la somme de nos joies et de nos souffrances, des milliers de confiantes religions, idéologies et doctrines économiques, tous les chasseurs et tous les cueilleurs, tous les héros et les lâches, tous les créateurs et destructeurs de civilisations, tous les rois et tous les paysans, tous les jeunes couples d'amoureux, toutes les mères et les pères, tous les enfants espérant, les inventeurs et explorateurs, tous les professeurs de morales, tous les politiciens corrompus, toutes les "superstars", tous les "guides suprêmes", tous les saints et pêcheurs de l'histoire de notre espèce ont vécu ici - une petite poussière suspendue dans un rayon de soleil.
...Il n'y a peut être pas de meilleure démonstration de la folie des concepts humains que cette lointaine image de notre monde minuscule. Pour moi, cela souligne notre responsabilité de cohabiter plus fraternellement les uns avec les autres, et de préserver et chérir ce point bleu pâle, la seule maison que nous ayons jamais connue. »

(copyright wikipédia)

mercredi 7 avril 2010

INVISIBLE - PAUL AUSTER

Comme toujours la construction est soignée, surprenante, haletante. Pour l'histoire, j'ai pensé à sa femme Siri Hustvedt : cette façon de vous balader sur plusieurs générations, d'aborder la vieillesse, les petitesses de nos vies, les enfants qui meurent, les blessures de l'enfance qui ne se referment pas...

Etrange aussi, juste après Djian, de retrouver le thème de l'inceste entre frère et soeur.

Au final, un roman qui mets le bourdon, vous plonge dans la mélancolie (à condition d'être âgé d'au moins 35 ans). Si voulez lire un Paul Auster récent lisez plutôt seul dans le noir.

jeudi 1 avril 2010

INCIDENCES - PHILIPPE DJIAN


J'aime bien Djian, je l'accompagne, je passe de bons moments avec lui, je me sens bien. Depuis quelques années son style s'est épuré, un tel sentiment de facilité  à la lecture masque je n'en doute pas le travaille acharné de l'écrivain qui au fond ne m'intéresse pas : quand on me donne du plaisir, je n'aime pas sentir la douleur de l'autre, ça gâche...


J'ai donc terminé Incidences hier soir, mais ce n'est que ce matin que j'ai pris conscience de la qualité de cet ouvrage, comme un cri qui revient en echo. Un bijou, fluide, tout en ellipse, sans pathos, peut être un de ses meilleurs...

Pour ceux qui doutent en me lisant je reprends un billet que j'ai retrouvé sur le site de télérama :

« On a beau connaître l’immense talent de Philippe Djian, on est ici, une fois encore et plus que jamais, saisi par la virtuosité, la sophistication extrême du scénario, du montage, de l’écriture, par la composition d’ensemble, fluide, faussement désinvolte, réellement parfaite de ce roman captivant, souvent drôle, par Djian guidé vers une conclusion implacable. Incidences est, à sa façon, un roman d’apprentissage et un roman d’amour, qui s’inscrit avec naturel dans l’œuvre de moraliste que compose, de livre en livre, l’écrivain. Un grand roman tragique et spéculatif, ironique et désespéré, qui pointe du doigt les blessures de l’enfance, l’incapacité d’en guérir, l’impuissance absolue et définitive de l’amour.»

Pour une fois que je partage les vues de Télérama...

samedi 2 janvier 2010

L'Amour dure trois ans


Bien que la lecture de "Au secours pardon" ne m'avait pas emballé, je viens de lire coup sur coup deux livres de Beigbeder  : "L'Amour dure trois ans" écrit en 1997 et "Un Roman Français" qui fera l'objet d'un autre billet.

Je suis frappé par la similitude de ces deux ouvrages par ailleurs agréables à lire dès que FB jette le masque et se balade à poils devant nous.

En fait, je trouve FB très pénible dès qu'il s'écarte de l'autobiographie, j'adore son sens de la formule quand il s'agit de décrire ses contemporains, ses amis, ses maîtresses...

Bien entendu si vous vivez dans le trou du cul du monde ou avec une casserole sur la tête vous aurez l'impression de lire de la science fiction. FB  est un auteur Urbain, hautain, souvent dédaigneux de lui même...

Un petit florilège de bonnes phrases :


- L'amour le plus fort est celui qui n'est pas partagé, il n'y a rien de pire d'aimer quelqu'un qui ne vous aime pas. Aimer quelqu'un qui vous aime aussi, c'est du narcissisme. Aimer quelqu'un qui ne vous aime pas, ca, c'est de l'amour.

- Il faut se décider : ou bien on vit avec quelqu'un, ou bien on le désire. On ne peut pas désirer ce qu'on a, c'est contre nature.

- Quand une jolie fille vous regarde, il y a deux possibilités : ou bien c'est une allumeuse et vous êtes en danger ; ou bien ce n'est pas une allumeuse et vous êtes encore plus en danger.

- Certaines filles ont un tel regard de vache que vous avez soudain l'impression d'être un train de campagne.

- Ce sont les gens les plus cyniques et les plus pessimistes qui tombent le plus violemment amoureux, car c'est bon pour ce qu'ils ont.

- Le bonheur, c'est le silence du malheur (ça c'est pas de lui, mais il n'y a pas consensus sur l'origine).