Pages

lundi 20 juin 2011

extrait de mon nouveau roman

S’il est difficile de s'entendre sur le bien, il est plus commode de ne pas avoir de doute sur la nature du mal, l'image que nous lui donnons. C'est d'ailleurs plus facile de lutter contre le mal, de se réunir, au-delà des clivages géographiques, politiques, ethniques. Combattre le mal, c’est réunir autour de soi, rassembler ceux qui se déchiraient auparavant. L’exhorter aussi...

La propagation du bien, c’est le Jihad, toutes les guerres saintes qui ont maculé les cinq continents de sang. La foi retourne les montagnes dit-on, elle permet surtout de massacrer dans la communion, la recherche de la rédemption.

L’expansion du bien, la guerre, et la foi sont une trinité, les trois hypostases du chaos, l’endiguement du mal, la guerre et la raison constituent son négatif.

Ces deux systèmes forment une croix dont le centre est constitué par le fer et le feu ; je suis au centre de cette croix, au centre de toute chose : quelque soit votre dessin, votre motivation, je suis toujours avant et après.

Comme un pendule, la paix progresse, ralentie et repart inexorablement vers le trouble et la tourmente. Le désespoir et la nuit finiront bien par se dissiper à leurs tours pour repartir vers une aube pleine d'espérance. Mais toujours vous passerez par moi.

Ne m’appelez pas Arès ou Mars, je ne suis pas un simple dieu qui se contente de champs de batailles, je suis Typhon, celui qui a sectionné les tendons des bras et des chevilles de Zeus, pour n’en faire qu’un pantin désarticulé, celui qui vous a enfermé dans cet enfer circulaire.

Aucun commentaire: