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dimanche 2 septembre 2012

6000 KM

6000 km de route, de parcs, d'émerveillements, d'étonnements. 1 mois à tracer dans des 4X4, camping car, motos, à faire du Rafting, du cheval, de l'avion.

Et puis faire un passage au Burning Man...

Va falloir déplier les souvenirs maintenant.

Quelques photos ici :








dimanche 20 mai 2012

"Quelques missions ponctuelles pour des travaux routiniers d’entretien, mais surtout, une fois par an, à l’arrêt de tranche, les grandes manoeuvres, le raz-de-marée humain. De partout, de toutes les frontières de l’Hexagone, et même des pays limitrophes, de Belgique, de Suisse ou d’Espagne, les ouvriers affluent. Comme à rebours de la propagation d’une onde, ils avancent. Derrière les grilles et l’enceinte en béton du bâtiment réacteur, le point P à atteindre, rendu inaccessible pour des raisons de sécurité, dans la pratique un contrat de travail suffit. Ce contrat, Loïc l’a décroché par l’ANPE de Lorient, et je n’ai pas tardé à suivre."




Autant le dire tout de suite, il faut un moral au beau fixe pour aborder ce roman social. C'est très bien documenté, très sombre, presque plus un roman (peut être trop engagé), encore un docu fiction en quelque sorte... 
"Parce qu’il s’est toujours senti coupable de la mort accidentelle de son demi-frère, Miles s’est banni de sa propre histoire. Il a quitté sa famille, abandonné ses études, et travaille, en Floride, à débarrasser les maisons désertées par les victimes des subprimes. Amoureux d’une fille trop jeune, passible de détournement de mineure, Miles fait bientôt l’objet d’un chantage et est obligé – encore une fois – de partir. Il trouve alors refuge à Brooklyn où son fidèle ami Bing Nathan squatte une maison délabrée, en compagnie de deux jeunes femmes, elles aussi condamnées à la marge par l’impossibilité d’exprimer ou de faire valoir leurs talents respectifs."




Lire Paul Auster, c'est comme s'assoir devant un feu de cheminée un buvant un petit whisky un soir d'hiver. On sait à l'avance l'effet que ça va avoir et on aime ça. De la mélancolie, le temps qui passe, les regrets, les non dits, les enfants et leurs parents, les amis, tout y est.


J'achète tous les Paul Auster comme j'enfile mes charentaises et n'y voyez rien de péjoratif. 
C'est un roman original, à la limite du docu fiction, ou comment faire exploser le capitalisme sauvage de l'intérieur. Pas de moral, le business poussé à son comble vu de l'intérieur, un peu à la Lord of War.

L'idée de départ qui consiste à créer un fond d'investissement sur le réchauffement de la planète pour le monétiser en anticipant (puis en favorisant) la fonte des glaces en Arctique est en soit une crème.

On se rassure on se disant que ce n'est qu'un roman, on essaye en tous cas.
Torride, ardente et sexuelle, c'est aussi la chronique d'une catastrophe annoncée très tôt dans ce roman haletant. Je me suis parfois retrouvé avec inquiétude dans le héros (qui s'appelle David) ; espérons que je ne connaisse pas de fin aussi tragique !




Bref, bonne chronique sociale à haute teneur érotique, ça fait pas de mal !
Je trouve chez Michel Onfray, le même plaisir que j'éprouve aux contacts des idées de Nietzsche et de Camus. J'avais déjà éprouvé le même plaisir avec la théorie du voyage du même auteur...

"À la suite d'un accident survenu une vingtaine d'années plus tôt, Christine est affectée d'un cas très rare d'amnésie : chaque matin, elle se réveille en croyant être une jeune étudiante célibataire ayant la vie devant elle, avant de découvrir à sa grande surprise qu'elle a en fait 47 ans et qu'elle est mariée depuis plus de vingt ans.

Tous les traitements ayant jusque-là échoué, son dernier espoir réside dans son nouveau neuropsychologue, Ed Nash. Celui-ci lui a conseillé de tenir un journal intime pour l'aider à se remémorer son quotidien et ainsi rassembler peu à peu les fils de son existence.

Quand Christine commence à constater de curieuses incohérences entre son journal, ce que lui dit son entourage et ses rares souvenirs, elle est loin de se douter dans quel engrenage elle va basculer. Très vite, elle va devoir remettre en question ses rares certitudes afin de faire la vérité sur son passé... et sur son présent."







SUBLIME BOUQUIN !!! Dans le genre un des meilleurs que j'ai jamais lu... Une fois rentrée dans le fil, impossible de s'en défaire !

lundi 7 mai 2012

Campagne Facebook

Première campagne présidentielle sur Facebook et autres réseaux sociaux. Première campagne clivante à l'américaine, tout en finesse... Bizarre de voir ce que vote son voisin, les photos de gens dans l'isoloir. Au final les positions de chacun ne changent pas, elles s'exacerbent !