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dimanche 20 mai 2012

"Parce qu’il s’est toujours senti coupable de la mort accidentelle de son demi-frère, Miles s’est banni de sa propre histoire. Il a quitté sa famille, abandonné ses études, et travaille, en Floride, à débarrasser les maisons désertées par les victimes des subprimes. Amoureux d’une fille trop jeune, passible de détournement de mineure, Miles fait bientôt l’objet d’un chantage et est obligé – encore une fois – de partir. Il trouve alors refuge à Brooklyn où son fidèle ami Bing Nathan squatte une maison délabrée, en compagnie de deux jeunes femmes, elles aussi condamnées à la marge par l’impossibilité d’exprimer ou de faire valoir leurs talents respectifs."




Lire Paul Auster, c'est comme s'assoir devant un feu de cheminée un buvant un petit whisky un soir d'hiver. On sait à l'avance l'effet que ça va avoir et on aime ça. De la mélancolie, le temps qui passe, les regrets, les non dits, les enfants et leurs parents, les amis, tout y est.


J'achète tous les Paul Auster comme j'enfile mes charentaises et n'y voyez rien de péjoratif. 

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